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SNETAA CORSICA

SNETAA CORSICA
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19 novembre 2010

IL FAUT TITULARISER LES CONTRACTUELS

UNE TITULARISATION POUR LES
CONTRACTUELS !
Lors de l’audience du 20 octobre 2010 auprès du Ministre de l’Education
Nationale, le Snetaa-FO avait dénoncé la précarité grandissante
inacceptable des non titulaires de l’Education Nationale.
C’est le secteur de l’enseignement professionnel qui compte le plus grand
nombre de non titulaires avec presque un agent sur cinq contractuels ! En
parallèle, le nombre de postes aux concours baisse chaque année, n’offrant
ainsi aucune possibilité de titularisation !
Par ailleurs, certaines disciplines d’enseignement professionnel ne sont
plus ouvertes aux concours, précarisant d’office des milliers
d’enseignants !
Suite à cette audience, et à la demande du Snetaa-FO, le Ministère de
l’Education Nationale a ouvert un groupe de travail sur les non titulaires.
Le Snetaa-FO a donc été reçu dès le lundi 08 novembre 2010 à la Direction
Générale des Ressources Humaines de l’Education Nationale.
Le Snetaa-FO a obtenu la confirmation de la mise en oeuvre d’un processus
de titularisation de contractuels prenant en compte la reconnaissance des
acquis et de l’expérience professionnelle ! Contrairement à la loi Sapin, le
dispositif sera pérennisé, permettant à des milliers de contractuels de
l’enseignement professionnel d’accéder au statut de fonctionnaire d’Etat
jusqu’alors impossible puisque les concours étaient fermés !
C’est un combat que mène le Snetaa-FO pour la défense des collègues
contractuels et pour leur trouver une solution de titularisation dans le corps
des professeurs de lycées professionnels, fonctionnaires d’Etat.

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4 novembre 2010

Positions revendicatives

AUDIENCE AUPRES DE Mr LE RECTEUR DU 5 NOVEMBRE 2010 Le SNETAA FO de l’académie de Corse, syndicat majoritaire chez les PLP, mandate le bureau académique pour porter les positions revendicatives qui découlent des valeurs historiques et des mandats du SNETAA FO. Le SNETAA FO se positionne pour : la défense d une Education Nationale publique et laïque, la défense des professeurs de lycées professionnels et des CPE fonctionnaires d Etat, la défense du statut de fonctionnaires d Etat, la défense d une Education de qualité pour tous les jeunes, la défense des diplômes nationaux, être une force de poids pour les PLP. Le SNETAA FO de l‘académie de Corse: réaffirme son attachement à l'existence du corps national des PLP, fonctionnaires d'Etat, et à son statut particulier qui définit ses missions et ses obligations de service en heures de cours hebdomadaires dans les disciplines de recrutement, indissociable de l'existence des LP, dans le cadre de l Ecole publique et laïque, et rejette toute tentative d annualisation-globalisation. s’oppose, pour les PLP comme pour tous les autres corps d enseignants, à la « masterisation » et affirme que le recrutement par concours nationaux est indissociable des statuts particuliers et du statut de fonctionnaire d Etat : il exige le rétablissement de toutes les sections de CAPLP et des postes offerts en nombre suffisant, c est-à-dire correspondant aux départs en retraite et à tous les postes nécessaires dans les établissements. Il refuse toute forme de recrutement par les chefs d établissement : il s agit bien là de remettre en cause les statuts et les concours de la Fonction publique, garants de la neutralité et de l indépendance du fonctionnaire et de l Ecole publique et laïque. L’expérimentation a toujours pour conséquence une déréglementation générale. Le SNETAA FO ne saurait accepter le recours croissant à des personnels maintenus en situation de précarité et se prononce pour la garantie de leur réemploi et un plan de titularisation avec ouverture des concours, examens professionnels et cycles préparatoires. s'oppose à tout transfert aux régions du corps des PLP (qui sont et doivent rester fonctionnaires d’Etat), de la définition des programmes, de l'attribution des dotations, de la formation des enseignants, et de l orientation notamment dans le cadre de « services régionaux de formation professionnelle », quelle qu'en soit la forme. Exige que l’Ecole publique et laïque dispose des moyens lui permettant d’assurer à tous l’égalité devant l’instruction et le choix de son orientation. Demande la modification de la répartition de la taxe d apprentissage pour son versement intégral aux lycées professionnels, SEGPA, EREA et lycées technologiques, seuls établissements publics assurant une formation sous statut scolaire à temps plein. S oppose au « collège unique » comme au « lycée unique » imposé sous la forme des « lycées des métiers »: mixité des publics (élèves de statuts différents dans une même classe formation initiale sous statut scolaire et en apprentissage, formation continue) dont le principal objectif est d introduire l’apprentissage au sein même des établissements publics de L’Education nationale. Nous rejetons la « formation tout au long de la vie » si celle-ci se fait sans diplôme national, seul gage de qualification reconnue, et en dehors de l’Ecole de la République. Le SNETAA FO - dénonce la politique , réclamée par le MEDEF et relayée par de trop nombreuses régions, qui vise à développer l'apprentissage, véritable « cache main d’oeuvre bon marché », ce qui ne peut se faire qu'au détriment des formations sous statut scolaire. Il n’accepte ni la concurrence effrénée contre les LP au moyen de la rémunération des apprentis, ni les projets d instituer un prétendu statut d’étudiant pour les jeunes inscrits en CFA, visant à les démunir de leur maître d’apprentissage et à dégrader leur contrat de travail. - défend le droit effectif de tous les élèves à pouvoir être orientés en fin de 3ème et à trouver une place en lycée professionnel, chacun ayant le droit de pouvoir sortir de l Ecole avec un diplôme reconnu nationalement. Cela passe notamment par la création des sections de CAP nécessaires à côté de chaque bac pro, la volonté étant que chaque jeune sorte du cursus scolaire avec le diplôme le plus élevé possible, tous les moyens lui étant donnés à chaque étape pour accéder, s il le souhaite, au niveau supérieur : un élève de LP qui obtient son CAP doit pouvoir poursuivre, s il le souhaite et en est capable, jusqu’au baccalauréat professionnel, au BTS et à la licence professionnelle. Le SNETAA a obtenu par décret que les PLP enseignent en BTS. Il demande à ce que des BTS soient installés en LP, partout où cela est possible. - exige que chacun des jeunes que la politique gouvernementale laisse sur le carreau puisse trouver en LP, en SEGPA et EREA, la place qui lui convient pour acquérir cette véritable qualification. Le SNETAA FO - défend les diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives et les statuts, - rappelle son opposition au CCF et revendique la délivrance des diplômes sur épreuves ponctuelles et anonymes, seul moyen de garantir leur valeur nationale - rejette les projets de diplômes professionnels par crédits . - rappelle que ce sont les LP, les SEGPA et ERA, avec leurs enseignants qualifiés et leurs équipements publics qui, en toute indépendance, assurent la formation disciplinaire professionnelle. Les PFMP (périodes de formation en milieu professionnel) ou séquences en entreprise doivent n’ être qu’une composante de cette formation. Le suivi des élèves en entreprise est assuré par les enseignants qui se déplacent sur ordre de mission délivré par L’établissement ; ils doivent naturellement être défrayés de leurs frais de parcours et voir leur temps de visite décompté de leurs obligations de service conformément au statut des PLP, décret 92-1189, - défend la liberté pédagogique des enseignants dans le cadre des programmes nationaux face à toutes les déclinaisons de l’autonomie des établissements ( CA, commission permanente, conseil pédagogique, projet pédagogique d’établissement, extensions des prérogatives des chefs d établissement, ) qui, inspirées par les dispositions pratiques et considérations idéologiques sur la décentralisation, ont toutes pour objectif de disloquer le cadre national de l’Ecole publique et laïque, en tout premier lieu le statut de fonctionnaire d Etat des PLP, et d ouvrir la voie à la régionalisation, Le SNETAA FO - dénonce la « rationalisation » de la carte des formations des baccalauréats professionnels et des CAP organisée par le ministère dans le cadre de la RGPP (Révision Générale des politiques publiques) et s'oppose aux suppressions massives de postes et à leurs conséquences : - dit Non au regroupement des divisions à effectifs réduits en jouant sur la définition des formations en champs professionnels et les possibilités d'adaptation locale des grilles horaires, conduisant à une augmentation de la taille des divisions. Abaissement des effectifs, aucune classe au-dessus de 24, dédoublements systématiques, en particulier en enseignement général et en 3ème DP, respect des « heures en groupes à effectifs réduits » (en particulier en LV, PSE, sciences physiques, aide personnalisée, ), - dit Non à la spécialisation des établissements réduisant l'offre de formation sur tout le territoire régional sous couvert de pôles, de réseaux, de loi quinquennale, de GIP : le maillage scolaire doit être assez dense pour permettre à tout jeune d accéder en LP à la formation professionnelle qu’il souhaite, - dit Non au blocage de la création des sections de CAP en LP, et même leur fermeture. Ouverture de toutes les sections nécessaires en face de chaque section de Bac pro, - demande le maintien du BEP comme un diplôme national à part entière avec référentiel national, - demande l’attribution de tous les postes ( et heures-postes) nécessaires aux établissements sans aucune condition de projet voté en CA ou de critères locaux, permettant de respecter les horaires nationaux de toutes les disciplines (y compris PSE, LV2 et LV1,arts appliqués ) et de l’accompagnement personnalisé (2,5 heures hebdomadaires obligatoires). Non aux groupes de compétences en LV, défense du groupe-classe, - exige une dotation de tous les moyens indispensables à l’équipement des ateliers conformément aux normes de sécurité, aux développements technologiques et aux référentiels définis par les représentants des enseignants, des confédérations ouvrières et des professionnels dans les CPC. Le SNETAA FO exige que: - Toutes les divisions, toutes les classes, tous les ateliers et toutes les sections de SEGPA soient maintenus. - se prononce pour que soit réinstaurée à tous niveaux (inspection académique, rectorat, ONISEP, CIO, partenaires sociaux et parents d’élèves), la vocation professionnelle des SEGPA et EREA afin que l’admission et l’orientation des élèves vers les SEGPA et EREA soit une admission et une orientation positives. - demande la création en nombre suffisant, couvrant l’ensemble des disciplines professionnelles enseignées en SEGPA, de CAP en formation initiale publique et laïque dans les LP et EREA. Ceci évite une orientation par défaut vers la voie de l apprentissage, vers des structures de remédiation, vers des maisons familiales et rurales . - demande que soient attribués aux SEGPA et EREA des moyens d’accueil, de vie et de travail pour les élèves et les personnels y exerçant, permettant de remplir correctement des missions d’éducation et de formation dévolues à ces établissements.). - le respect de l’obligation de donner aux élèves de SEGPA un enseignement adapté dispensé par des enseignants spécialisés détenteurs du CAPA SH et par des PLP volontaires. - le respect des statuts des personnels . - le maintien des heures de coordination et de synthèse intégrées dans les enseignements de SEGPA et EREA, y compris ceux travaillant en internat. - des effectifs maximum de 14 élèves par classe, de 7 par atelier préprofessionnel en SEGPA et atelier professionnel en EREA. - le versement de l indemnité de professeur principal (part modulable de l ISOE) aux PLP de SEGPA. - Pour les ULIS, que soit créé et considéré comme une charge de travail à part entière le poste le professeur référent et/ou coordinateur.
22 octobre 2010

le snetaa devient le snetaa fo

LE SNETAA C’EST:

*  DES VALEURS : LAÏICITE, SOLIDARITE, INDEPENDANCE.

*  60 ANS D’EXPERIENCE ET DE COMBATS POUR LES PLP.

*  LE SYNDICAT MAJORITAIRE: DES ELUS PARTOUT.

*  LA VOIX DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL PUBLIC ET LAÏQUE.

*  UNE FORCE MILITANTE AU SERVICE DE CHACUN .

 

LE SNETAA RESTE LE SNETAA ET DEVIENT :

LE SNETAA FO.

* ENCORE PLUS FORT.

* ENCORE PLUS NOMBREUX.

* ENCORE PLUS EFFICACE.

* ET TOUJOURS INDEPENDANT ET LAÏQUE.

AVEC FO LE SNETAA DONNE DU POIDS AUX PLP.

VIVE LE SNETAA FO

21 octobre 2010

LE SNETAA FO AU CONGRES DE LA FNEC FP

SNETAA FO

Appel du congrès de la FNEC FP FO

« Le CCN appelle les salariés .... à discuter dans leurs assemblées générales des conditions à mettre en oeuvre pour obtenir le retrait du texte.

Le CCN soutient les structures syndicales FO qui s'engagent dans la reconduction du mouvement et considère que c'est la voie à suivre, dans l'unité d'action la plus large possible, pour obtenir satisfaction ».

Dans ces conditions, le congrès de la FNEC FP FO considère que dans l'unité la plus large possible, pour le retrait de la réforme il faut multiplier les assemblées et réunions à tous les niveaux.

Le congrès de la FNEC FP FO appelle ses syndicats et sections, ses militants, ses adhérents et l'ensemble des personnels à préparer et à participer aux assemblées générales, à les convoquer dans l'unité la plus large possible, à y proposer et à y décider la grève maintenant, la grève jusqu'au retrait pour faire reculer le gouvernement

Chers collègues, chers camarades,

La situation est exceptionnelle. Depuis des semaines des millions de salariés de notre pays expriment sans relâche leur volonté enracinée que soit retiré purement et simplement le projet de loi gouvernemental portant gravement atteinte aux systèmes de retraites et de pensions,

C'est pourquoi à la veille de la nouvelle journée de grèves et de manifestations qui verra les salariés réitérer leur exigence du retrait par millions et millions, au moment où

- les cheminots, les salariés des raffineries, des ports, maintenant les routiers, à l'appel de leurs fédérations syndicales, ont décidé en assemblées générales la reconduction de grève pour le retrait depuis plusieurs jours maintenant

- les lycéens, violemment réprimés pourtant par les forces de l'ordre, et les étudiants manifestent quotidiennement pour l'abandon de ce projet

- dans l'Education nationale, dans la plupart des départements de France se tiennent dans les établissements, secteurs, services, des assemblées de personnels qui décident le plus souvent avec les organisations syndicales FNEC FP FO, FSU, SUD, CGT de reconduire la grève pour le retrait

Parce que la grève s'étend chaque jour un peu plus et que remonte des départements la volonté des personnels que les fédérations syndicales nationales appellent ensemble à la grève pour le retrait et jusqu'au retrait ,

Alors que dans un communiqué du 18 octobre la FSU indique qu'elle soutient ces actions et ces grèves et appelle à élargir et à généraliser le mouvement de grève,

Le congrès de la FNEC FP FO renouvelle sa proposition d'une réunion immédiate des fédérations : il est de la responsabilité des fédérations syndicales nationales de L'Education Nationale d'appeler sans délai, à la grève jusqu'au retrait.

C'est ce que veulent tous les personnels !

C'est la position de la CGT FO exprimée lors de son CCN des 7 et 8 octobre 2010 :

aux personnels de l'Education Nationale,

de la Formation Professionnelle et de la Culture

et aux fédérations syndicales nationales

FSU – UNSA –CGT – CFDT – SUD-FAEN-CSEN

des 18 et 19 octobre 2010 – St Jean des Monts

11 octobre 2010

Grève du 12 Octobre 2010

Retraites : Grève le 12 Octobre 2010

BILAN RETRAITES POUR LES PLP : QUE DU NEGATIF !
TOUS EN GREVE LE 12 OCTOBRE !

Si le SNETAA fait partie de ceux qui revendiquent le RETRAIT du projet de Loi sur les retraites, ce n’est pas sans cause !
Déjà, si nous observons des effets de la Loi Fillon de 2003, nous constatons les conséquences désastreuses et la paupérisation des pensions :
. Le pourcentage de reversement diminue progressivement avec le temps (donc le montant de la pension baisse !).
. Le nombre de trimestres nécessaires augmente et le cadre de décote pénalise gravement de nombreux collègues (ou la pension baisse ou ils doivent travailler plus longtemps pour ne pas perdre trop !)
.La CPA (Cessation progressive d’activité) est devenue inaccessible !
. Le cadre des « longues carrières » s’est érodé !
. La « seconde carrière des enseignants » n’est qu’une arlésienne !
. Etc…
Mais avec les projets actuels, les régressions augmentent :
· Supprimer les âges butoir de 60 et 65 ans pour les porter à 62 et 67 ans est lourd des conséquences que vous connaissez : pénibilité de la fonction, effet de la décote… emploi des jeunes ? Nous le contestons !
· Supprimer le droit de partir en retraite après 15 ans d’activité pour les parents de trois enfants : nous le contestons…
· Aucune perspective pour favoriser les départs des « longues carrières » (Ce qui concerne nombre de PLP en particulier !)
· Suppression de la NBI pour les tuteurs (autre sanction qui réduit la pension !)
· Le blocage du traitement des fonctionnaires pendant 3 ans a aussi un effet de baisse des pensions pour les départs en retraite !
· La majoration progressive des cotisations retraite des Fonctionnaires va restreindre leur pouvoir d’achat sans résoudre le financement desretraites !
· La poursuite des prélèvements particuliers pour la RAFP ( Retraite Additionnelle de la Fonction Publique ; une véritable arnaque !) se poursuit ! On n’en veut pas ! Nous voulons de véritables cotisations pension pour ces primes, indemnités, HS…
· Le maintien de la décote et même le report à 67 ans de la date pour ne plus la subir est une sanction financière grave et pénalisante.
· L’arrivée plus tard dans le métier avec la « mastérisation » sera aussi un handicap pour la pension d’autant que la carrière n’est pas revalorisée !
· La suppression de la CPA.
· Etc…
Et au-delà de toutes ces mesures qui pénalisent tous les fonctionnaires nous découvrons des décisions qui concernent particulièrement les PLP :
- La suppression de l’article L12H du code des pensions, la bonification de pension prenant en compte les années de pratique professionnelle pour se présenter au concours externe PLP (Ce serait 9% de pension en moins…grave !)
- La suppression de la « validation des services de non – titulaire pour la retraite » là où il y a le plus de non titulaires en proportion ! Grave !
- Etc..
OUI, AVEC LE SNETAA, AGISSONS POUR FAIRE SUPPRIMER CES
PROJETS DE PAUPERISATION ET REVENDIQUONS LE RETRAIT DE
CES REGRESSIONS
12 OCTOBRE : SOYONS TOUTES ET TOUS DANS L’ACTION


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7 octobre 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE

syndicat

national de

l’enseignement

technique

action

autonome

                                                                  


                                                                                                                            COMMUNIQUE DE PRESSE

Le SNETAA a été reçu, à sa demande, par le Cabinet du Ministre, (Bernard DUBREUIL, Directeur Adjoint de Cabinet, Erick ROSER, Conseiller Social et Michel LUGNIER, Conseiller à l’Enseignement Professionnel) afin de préparer l’audience que Luc CHATEL, Ministre de l’Education Nationale, a accordée au SNETAA le 20 octobre 2010.

C’était aussi une nécessité liée à l’actualité et aux différents courriers que le SNETAA avait envoyés au Ministre.

En effet, la rentrée scolaire a encore matérialisé certains problèmes d’organisations dans les établissements avec la mise en œuvre de la rénovation ; certains cas étant même caricaturaux.

C’est pourquoi le Cabinet a accédé à la demande du SNETAA de réunir des groupes de suivi dans les académies, ainsi que le groupe de suivi national courant octobre.

Ces groupes de suivi sont d’autant plus importants qu’ils doivent aussi s’interroger sur la préparation de la carte des formations dans les académies.

Le SNETAA nourrit de lourdes inquiétudes à l’annonce des suppressions de postes dans l’Enseignement National qui toucheraient les lycées professionnels et a questionné le cabinet sur cette thématique.

74 rue de la Fédération

75739 Paris cedex 15

tél. 01 53 58 00 30

fax 01 47 83 26 69

snetaanat@aol.com

www.snetaa.org

Le SNETAA s’est toujours opposé à la logique de la RGPP et au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, qui ne pose pas la question du réel besoin du service public.

Ces nouvelles suppressions de postes ne doivent pas mettre en cause la rénovation de la voie professionnelle, alors que celle-ci attire davantage d’élèves pour les années à venir.

C’est donc tout l’enjeu de la réussite des jeunes dont certains sont en grande difficulté et de l’insertion professionnelle des jeunes, qui est bien au centre du débat.

Le SNETAA posera bien toutes ces questions au Ministre, Luc CHATEL, le 20 octobre 2010 et agira en fonction des réponses apportées, mais il n’acceptera pas que la voie professionnelle redevienne la grande sacrifiée du système éducatif.

23 septembre 2010

L’EVALUATION AU MERITE

L’EVALUATION AU MERITE PREVUE POUR 2011

Le SNETAA-eiL avait déjà averti ses adhérents à ce sujet : la direction générale des Ressources

Humaines poursuit sur sa lancée, appliquant la loi de mobilité votée en août 2009 à l’Education  Nationale et aux enseignants. L’actuelle évaluation comportant une note administrative délivrée par le chef d’établissement et une note pédagogique octroyée par l’Inspecteur pédagogique devrait, dès la rentrée 2011, être remplacée par un entretien professionnel avec le supérieur hiérarchique.

Des réunions avec les chefs d’établissements ouvriront les débats dès l’automne 2010, pour faire

place à une concertation avec les enseignants au mois de janvier 2011. Du côté du Ministère, les promesses vont à la transparence et à l’objectivité des critères d’évaluation, mais le SNETAA-eiL ne  s’y trompe pas et voit déjà les dérives se profiler. L’évaluation au mérite débouchera sur la mutation au mérite, appelée des voeux de l’exécutif français.

Parallèlement

, depuis quelques années, le SNETAA-eiL, dans sa relation quotidienne avec ses adhérents, a constaté la montée en puissance des « petits chefs » et à des problèmes de harcèlement moral de plus en plus nombreux de la part des supérieurs hiérarchiques. L’objectif de cette évaluation au mérite est « de proposer des solutions aux enseignants qui ont des difficultés », selon la DGRH du Ministère de l’Education Nationale. Une possibilité supplémentaire de licencier des enseignants ? La porte est grande ouverte.

Y a-t-il des enseignants en difficulté ou bien un système scolaire à la dérive que les enseignants portent à bout de bras

(d’autant plus depuis les coupes sombres dans les effectifs de ces trois dernières années, les conditions d’enseignement déplorables et la volonté répétée de faire exploser les statuts des enseignants et des fonctionnaires en général pour détruire toute ombre de services publics français) ?

Le SNETAA-

eiL est indigné de la mise en place du mérite à toutes les sauces. Il n’y a pas d’enseignants plus méritants les uns que les autres ; il n’y a que des enseignants dévoués à l’Ecole de la République !

23 septembre 2010

journée de grève 23 septembre

La journée de grèves et manifestations

(en direct)

14H42 - Le travail tue - "Travailler plus longtemps tue plus facilement", assène une pancarte dans la manifestation parisienne.

14H35 - "Mêmes eaux" - La mobilisation se situe "dans les mêmes eaux que le 7 septembre" à la mi-journée, estime, dans la manifestation parisienne, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault.

14H30 - "7.000 de moins" - Quelque 40.000 personnes sont réunies à Paris au départ de la manifestation, soit "7.000 de moins" qu'au début du rassemblement du 7 septembre, a annoncé la préfecture de police.

14H25 - La baleine et la sardine - Les syndicats annoncent 220.000 manifestants à Marseille contre le projet de réforme des retraites, un peu plus que le 7 septembre, mais la police chiffre pour sa part leur nombre à 22.000, un peu moins que précédemment.

14H10 - Parapluies - A Paris, une demi-heure après le départ du cortège, les parapluies apparaissent à coté des drapeaux.

14H07 - France Télécom - 23,8% des 100.000 salariés français de France Télécom sont en grève, contre 30,8% le 7 septembre, selon la direction.

14H03 - Suite - "Il faudra une suite si cela ne suffit pas pour que le gouvernement suspende son projet sur les retraites et rouvre des discussions", déclare Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, selon qui le nombre de manifestants "s'annonce au même niveau ou plus élevé que le 7 septembre".

14H01 - Moins de grévistes, autant de manifestants - Le secrétaire général de l'Union nationale des syndicats autonomes Alain Olive, qui manifeste à Paris, reconnait que le "taux de grévistes" est "inférieur" à celui du 7 septembre, mais ajoute que la participation aux manifestations est "comparable voire supérieure".

13H59 - La lutte continue - Pour Olivier Besancenot, "l'Elysée a parlé trop vite. Nicolas Sarkozy pensait que la partie était terminée, mais le combat continue. On a jusqu'à mi-octobre pour faire plier le gouvernement et pourquoi pas bloquer le pays".

13H58 - "Pari gagné" - Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, qui défile à Paris, juge les manifestations "au moins aussi importantes" que celles du 7 septembre, jugeant "gagné" le "pari" des syndicats et "perdu" celui du gouvernement, d'un "affaiblissement" du mouvement.

13H55 - Pin-pon - "Des sous, des sous, mais pas pour les patrons, pour les retraités", scandent des manifestants parisiens, au son de la sirène à deux tons des pompiers qui défilent en tenue.

13H50 - "Inférieure" - "Un peu moins de 410.000 manifestants" sont recensés à la mi-journée avec 110 rassemblements en France, soit une participation "inférieure" à celle du 7 septembre à la même heure (450.000 manifestants, 114 rassemblements), annonce le ministère de l'Intérieur.

13H27 - Départ de la manif parisienne - En tête du cortège à Bastille, les leaders et les drapeaux des syndicats, sauf FO. Le premier carré des manifestants est constitué des militants de la CFDT. "Nous sommes plus nombreux que le 7", lance un animateur au micro.

13H12 - Gauche unie - Marchant vers la Bastille, Martine Aubry (PS), Cécile Duflot (Verts), Pierre Laurent (PCF) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) s'affichent côte à côte."La gauche est unie évidemment pour défendre la justice dans notre pays", lâche Mme Aubry, promettant que les sénateurs vont "se battre" sur la réforme. "Ce qui se joue en ce moment c'est comment on réveille la démocratie", ajoute Cécile Duflot. Pour Jean-Luc Mélenchon, l'Elysée "prend ses rêves pour des réalités" en annonçant une "baisse" de la mobilisation.

13H10 - Perpète - Dans le cortège de Calais, des surveillants de la prison de Longuenesse portent une banderole: "Condamnés au travail à perpétuité".

13H06 - Génération sacrifiée - "Il ne faut pas attendre 2012, il faut faire plier le gouvernement maintenant car sinon il y aurait quand même une génération sacrifiée", a lancé Ségolène Royal, en tête de la manifestation de Poitiers, au côté des syndicalistes.

13H00 - Coup de jeune - Les jeunes, étudiants ou lycéens, sont dans la rue et affichent leurs slogans. Tours: "Du boulot pour les jeunes, du repos pour les vieux". Orléans: "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère". Caen: "Retraites à 60 ans, emplois pour les jeunes" et "Lycéens contre la réforme des retraites".

12H57 - Optimiste - L'Elysée fait état d'une "baisse sensible" du nombre de grévistes par rapport au 7 septembre, y voyant le signe que, peut-être, les Français "adhèrent davantage" au projet du gouvernement.

12H55 - Usines à l'arrêt - Toutes les usines françaises du groupe de chimie Arkema, qui emploie environ 6.000 salariés, sont à l'arrêt, selon la CFDT Lorraine.

12H50 - Deux kilomètres - Le cortège s'étire sur deux kilomètres du pont d'Avignon jusqu'à la gare, en longeant les remparts.

12H47 - Insomnies - "J'ai pris la retraite à 55 ans après avoir fait les trois huit, ça use, aujourd'hui j'ai encore des problèmes d'insomnie... Ceux qui ont des travaux pénibles ou qui ont commencé tôt sont les plus touchés par la réforme, alors que ceux qui ont fait de longues études et qui sont déjà favorisés auront les moyens de se constituer des retraites complémentaires", peste, à Marseille, Alain Monnet, 66 ans, retraité d'EDF.

12H45 - "Gueux pride" - "Ici c'est la +gueux+ pride" ironise une banderole marseillaise. "Dehors, parce qu'ils ne valent rien" proclame une autre, flanquée des visages de Nicolas Sarkozy et d'Eric Woerth imprimés sur un billet de 500 euros.

12H35 - En recul - Quelque 19,7% des agents de la Fonction publique d'Etat, dont les enseignants, 15% des agents territoriaux et 12,1% des hospitaliers étaient en grève jeudi à la mi-journée, selon le ministère de la Fonction publique, des chiffres en recul par rapport au 7 septembre.

12H22 - En baisse à la RATP- La direction de l'entreprise francilienne recense 16% de grévistes contre 22% le 7 septembre.

12H20 - Courbes divergentes - La manifestation à Toulouse a rassemblé plus de monde que le 7 septembre selon les syndicats (120.000 personnes contre 110.000) mais moins selon la police (25.000 contre 32.000). Le mouvement "ne s'essouffle pas", assurent plusieurs responsables syndicaux au cours de la marche qui a emmené les manifestants d'une rive à l'autre de la Garonne.

12H15 - Poème - "C'est le vent d?une classe ouvrière qui tempête,

La tête et les jambes dans le syndicalisme du réel,

Coloré des drapeaux et banderoles aux logos pluriels

Il pousse irrésistiblement le Gouvernement à sa défaite !"

Ainsi, se conclut le poème d'un militant de la CGT de Saône et Loire, Jean-Pierre Gabriel, envoyé aux médias par son organisation.

12H10 - Moindre suivi - Deux réseaux de transports urbains sur cinq sont sensiblement affectés par la grève (moins de 70% du trafic normal), indique l'Union des transports publics (patronat) qui note un moindre suivi du mouvement par rapport au 7 septembre.

12H00 - Fléchissement - La CGT-cheminots recense 49,85% de grévistes, contre 51,8% le 7 septembre, un fléchissement également observé par la direction.

11H45 - Marseille - Un cortège massif, à l'appel des syndicats CGT, CFDT, FSU, s'ébranle depuis le Vieux port. Un deuxième défilé (FO, CGC, CFTC) doit aussi partir du haut de la Canebière

11H35 - Dans la Moselle - A Toul (Meurthe-et-Moselle), où la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, est conseillère municipale, une centaine de manifestants scandent en boucle "Morano, Sarkozy, à la Moselle; le projet Woerth, dans la Meurthe !".

11H33 - Champagne - A Reims, les salariés de la maison de champagne Piper-Heidsieck, en grève illimitée, ouvrent le cortège.

11H30 - Moins de cheminots grévistes - La direction de la SNCF recense 37,06% de grévistes, un chiffre en recul par rapport au 7 septembre : 42,9%.

11H25 - Taggeurs syndicaux - Cinq militants de la CGT ont été interpellés alors qu'ils taggaient les murs de la sous-préfecture de Roanne (Loire), quelques heures avant la manifestation, selon des sources proches de l'enquête et syndicale. Ils avaient écrit les inscriptions "Sarkozy, t'as rien compris", "Nicolin bon à rien" (Yves Nicolin, député UMP local) et "la retraite à 60 ans" à l'encre rouge sur les murs et le trottoir.

11H20 - La CGT sur Google maps - Le syndicat publie sur Google maps une carte des manifestations à travers toute la France.

11H12 - Port bloqué - Le port autonome de Nantes Saint-Nazaire est bloqué par les dockers CGT comme lors de la journée du 7 septembre. Selon Yves Tual, un de leurs responsables, "depuis 6H00 nous avons bloqué les accés aux terminaux en faisant des feux de pneus sur les rond-points".

11H10 - Manif déjeuner - "Parce qu?il n?est pas toujours possible de rejoindre la manifestation parisienne, nous vous proposons de tous nous retrouver à l?heure du déjeuner, au pied de nos bâtiments, pour un moment festif", explique dans un tract un "comité public-privé" regroupant des salariés d'une douzaine d'entreprises parisiennes : Accenture, la BNF, Malakoff-Médéric, Flammarion, Monoprix, Sanofi-Aventis, la Mairie de Paris, le ministère de la Jeunesse et des Sports, Réseau Ferré de France.

11H05 - Au pas de sénateur - "Maintenant, il va y avoir une bataille conduite par les sénateurs mais si on veut faire bouger ça se tient dans la rue", souligne le sénateur communiste André Chassaigne, qui manifeste à Clermont-Ferrand.

11H00 - La retraite du président - "Sarko, prends ta retraite, je te la donne", proclame une pancarte à Toulouse. "Il est la risée du monde entier, heureusement il n'est pas Français de souche", ironise une autre.

10H57 - Enseignants - Le taux d'enseignants grévistes s'élève à 25,8%, selon le ministère de l'Education, les syndicats de la FSU annonçant près de 55% de grévistes dans le primaire et 45% dans le secondaire, des chiffres stables dans le primaire par rapport au 7 septembre et en baisse dans le secondaire.

10H55 - Poings fermés - "C'est pas pour rien que les enfants naissent les poings fermés, ils savent déjà qu'ils auront à lutter", explique une pancarte portée par une fillette de quatre ans au Mans, où des milliers de personnes commencent à se rassembler.

10H43 - Grève très suivie chez Total - Entre 50 et 80% des personnels des six raffineries du groupe pétrolier en France sont en grève, indique la direction.

10H40 - Moins de grévistes à La Poste - Quelque 16,5% de postiers sont en grève à 10H00, contre 22,07% le 7 septembre, annonce la direction dans un communiqué.

10H35 - SNCF - Le trafic ferroviaire est fortement perturbé, conformément aux prévisions, avec un TGV et un TER sur deux en moyenne, un Corail sur quatre et deux Transiliens sur 5 aux heures de pointe. La SNCF anticipe un taux de grévistes "proche" de celui de la journée d'action du 7 septembre.

10H32 - La ville rose mobilisée - Un important cortège, rassemblant plusieurs dizaines de milliers de manifestants selon les syndicats, s'est mis en branle jeudi à Toulouse derrière une large banderole contre la réforme des retraites.

10H30 - Démago - "Elle est extrêmement démago, Martine Aubry. Ca me choque beaucoup", déclare le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, sur LCI. "J'avoue que je suis très étonné de voir quelqu'un qui aspire à présider les destinées de notre pays être à ce point démagogue sur cette question de la réforme des retraites", ajoute-t-il.

10H20 - Sondage - Plus des deux tiers des Français (68%) expriment soutien et sympathie à l'égard de la journée d'action, selon un sondage CSA pour L'Humanité. Les différences d'opinion sont toutefois notables entre les sympathisants de gauche, qui soutiennent à 83% la mobilisation, et ceux de droite, qui sont seulement 36% à y être favorables. Sondage réalisé par téléphone les 21 et 22 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 802 personnes adultes.

10H05 - 600 préavis à Lyon - Six cents préavis de grève ont été déposés dans les différents secteurs des Transports en commun lyonnais (TCL), contre 800 le 7 septembre, indique Marc Berthod, directeur des relations extérieures de l'opérateur.

9H55 - Aucun bus à Nice - Comme d'habitude à Nice lors de journées de grève, aucun transport urbain (bus, tram) ne circule, à l'exception de lignes de bus reliant le centre-ville à l'aéroport.

9H50 - Marseille : un peu moins de vols annulés - A l'aéroport Marseille-Provence, sur 325 vols prévus, 105 sont annulés à l'arrivée et au départ, "soit un peu moins que lors de la précédente journée d'action à la même heure", selon un porte-parole.

9H45 - Moins perturbés à Rennes - Les transports semblent moins perturbés à Rennes que le 7 septembre. Le trafic bus est assuré à 70%, contre 30 à 60% la fois précédente. Selon un agent de la Star, la compagnie de transport publics, beaucoup d'usagers ont anticipé la grève et les gens sont nettement moins nombreux qu'à l'accoutumée à prendre le bus.

9H40 - Peut-être pas plus de monde - "Les manifestations vont être massives", prédit le secrétaire général de la CFDT François Chérèque sur RMC et BFM TV. Comme on lui demande s'il y aura plus de monde dans les rues que le 7 septembre il répond: "plus de monde, peut-être pas, on va voir. Mais pour l'Ile-de-France, par exemple, il y a plus de cars commandés dans les départements qui vont venir manifester à Paris".

9H30 - Libérale et féministe - "Il est inexact de dire que le texte du gouvernement est discriminatoire envers les femmes. Au contraire, il apporte un certains nombre d'avantages", déclare la présidente du Medef Laurence Parisot sur Europe 1. Selon elle, le texte et le débat sur les retraites ne font que "mettre à jour les inégalités et les injustices dont sont victimes les femmes tout au long de leur vie, y compris professionnelle"."Je suis libérale mais aussi féministe", ajoute-t-elle.

9H25 - "Plusieurs millions" - Pour le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, "Il y a plusieurs millions de salariés qui sont mobilisés sur ce sujet". Interrogé par Canal + sur l'ampleur de la mobilisation, il répond: "je pense qu'elle va être forte. Je sais bien qu'il a toujours comparaison avec la dernière, nous verrons bien". "Ce qui est évident, c'est qu'il va y avoir de nouveaux participants qui n'étaient pas présents le 7, et que d'autres participants à la journée du 7 nous disent : aujourd'hui, je vais avoir du mal à faire une autre journée de grève. Mais ils n'ont pas changé d'avis sur la nocivité de cette réforme".

9H20 - L'idéal selon Mailly - FO compte sur une forte mobilisation pour "faire reculer le gouvernement", selon son secrétaire général Jean-Claude Mailly. "S'il y a une forte mobilisation, il sera obligé de reculer. (...) L'idéal serait qu'il dise: on suspend tout, on arrête tout et on rediscute", dit-il sur France 2. Mais le leader de FO se montre réservé sur la proposition de la CFDT d'appeler à de nouvelles manifestations pendant le week-end : " ce n'est pas ma tasse de thé".

En direct. Nouvelle journée de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites, votée le 15 septembre par les députés, mais qui sera débattue à compter du 5 octobre par les sénateurs. Les syndicats espèrent réunir dans la rue au moins autant de monde que lors de la précédente mobilisation du 7 septembre, qui avait rassemblé de 1,1 à 2,7 millions de manifestants. Des perturbations ont commencé à affecter tôt jeudi matin la circulation des trains et avions, mais peu les métros et bus parisiens. Dans le métro, le trafic est globalement de plus de 85%, avec 4 rames sur 5, "meilleur que prévu", a indiqué un porte-parole de la RATP. Pour les RER, le trafic sur la ligne A est "proche de la normale", et de un train sur cinq sur la ligne B. Il y a 2 trains sur 5 sur les lignes C, D et E. Les bus parisiens fonctionnent normalement.

26 mai 2010

GREVE DU 15 JUIN

Retraites :

le SNETAA appelle à manifester à Paris le 15 juin 2010

Tous en grève à l’appel du SNETAA le 15 juin 2010 pour la défense des retraites

Le SNETAA lors de son congrès national a décidé d’appeler à une journée d’action le mardi 15 juin 2010.

Il invite tous ceux qui le souhaitent à se joindre à la grande manifestation nationale qui aura lieu à Paris.

Des moyens de transports seront mis à votre disposition pour vous y rendre. Venez nombreux il en va de l’avenir du droit à la retraite dans notre pays.

Deux jours avant sera dévoilé l’avant projet de loi gouvernemental, à l’issue du congrès de la CFDT (une coïncidence bien sûr !). Nous saurons alors contre quoi nous mobiliser et éviterons d’épuiser nos forces dans les grèves à répétition qui essoufflent les salariés sans rien régler sur le fond. Mais elles ne sont hélas pas perdues pour tout le monde.

40 ANS

C'est déjà trop !

TOUS à PARIS

le 15 JUIN

Grève et Manifestation Nationale

Avec le SNETAA

10 mai 2010

LA REFORME DU DIALOGUE SOCIAL

LA REFORME DU DIALOGUE SOCIAL VOTEE LE 27 AVRIL 2010

La réforme du dialogue social dans la fonction publique, en application des accords de Bercy de 2008 signés par six des huit syndicats de fonctionnaires (CGT, CFDT, FSU, UNSA, Solidaires, CGC), a été votée le mardi 27 avril 2010 à l’Assemblée Nationale en vote solennel. Le gouvernement a engagé la procédure accélérée sur ce projet de loi le 24 février 2010.

Le seuil de représentativité syndicale sera fixé par décret dans la fonction publique, avec premières élections des comités techniques prévues à la fin du premier semestre 2011. Force Ouvrière avait essayé de bloquer cette loi à Brest et avait obtenu gain de cause mais la Cour de Cassation est revenue sur la décision du tribunal. L’UNSA, quant à elle, annonce dans sa revue n°135 d’avril 2010 vouloir construire un pôle réformiste. Le SNETAA-eiL a toujours dénoncé ce projet de loi et les bouleversements syndicaux induits par celle-ci, à commencer par la casse du paritarisme.

Chaque groupe parlementaire a pu motiver son vote devant l’hémicycle. Tous ont rappelé que six organisations syndicales sur huit ont signé les accords de Bercy en 2008, préambule de cette loi, en échange de quelques revendications qui n’ont rien coûté ni en termes financiers ni en termes juridiques. Alors que certains dénoncent la volonté du gouvernement de casser la Fonction Publique, de démanteler les services publics et de mettre au pas les fonctionnaires, d’autres ont insisté sur l’évolution de la Fonction Publique et des syndicats depuis 1946, date de création du premier statut général de la fonction publique, insistant par la même occasion sur la nécessité de changer les règles de dialogue social.

La loi assoit également le principe de l’intéressement collectif et individuel dans la Fonction Publique, ne prévoyant aucune refonte des grilles indiciaires. C’est une officialisation supplémentaire, aux côtés de la loi de mobilité d’août 2009, de la rémunération au mérite et de la consécration du caractère productif des services publics et de la mise en concurrence des agents de la Fonction Publique.

Le SNETAA-eiL n’a eu de cesse d’alerter ses adhérents et militants au sujet de cette loi. La direction nationale a souhaité ouvrir le débat lors du Conseil National de Ronce-les-Bains en mai 2009, débat que certains militants ont balayé d’un revers de la main, ont toujours refusé, préférant être dans l’attentisme et risquant de mettre l’organisation dans une position de fragilité !

Pour être représentatif, un syndicat devra atteindre le seuil fixé par décret dans les trois fonctions publiques. Pour valider un accord, un seuil à confirmer pouvant varier entre 30 et 50 % devra être atteint. Les décrets d’application sortiront dans les six prochains mois. La représentativité confèrera au syndicat les moyens de fonctionner (notamment les décharges horaires). Ne pas passer le seuil de représentativité fixé par le décret signifiera disparaître.

Le SNETAA-eiL devra se saisir de ce débat central lors de son prochain Congrès National à Bussang du 17 au 21 mai 2010. Encore une fois, la question que devra se poser chaque adhérent, au-delà de toute considération personnelle, sera : quel avenir veut-on pour notre organisation ?

Le SNETAA-eiL a entamé des démarches de rencontre des fédérations et confédérations qui ont répondu à son appel, dans une démarche de connaissance mutuelle des valeurs de chacun. Aucune décision ne sera prise sans l’avis des adhérents. Le SNETAA-eiL appartient à ses adhérents. Ce sont eux qui choisiront leur avenir et les valeurs qu’ils veulent continuer à porter.

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